Alliance Anticorrida

Abolissons la corrida !

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que grâce aux dons de ses membres.

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28/09/2023

Depuis 2005, Les spectateurs désertent les gradins et 25 villes,
en rouge sur la carte, ont renoncé à organiser des corridas
Alliance anti-corrida

2023

  • Méjanes : 22 octobre corrida dite de « bienfaisance » « un toro pour un rêve d’enfant », 1 000 entrées pour une arène de 4 200 places, selon Midi Libre
  • Nîmes : feria de Pentecôte, 43 000 entrées pour 5 corridas et une novillada. Moyenne de 7 167 entrées par spectacle. Feria des Vendanges : 42 000 entrées pour 5 corridas et 2 novilladas. Moyenne 6 000 entrées par spectacle pour 13 000 places.
  • Bayonne : « Samedi 2 septembre en soirée les arènes faiblement garnies lors de la seconde corrida de la feria de l'Atlantique » selon France bleu.
  • Arles : Feria de septembre 2 500 spectateurs pour la corrida du dimanche.
  • Saint-Gilles : finale du Bolsin (compétition de jeunes toreros) de Nîmes métropole 1/5 d’arènes. L’entrée était pourtant gratuite.
  • Béziers : pour 7 corridas et novilladas : 30 735 spectateurs soit 4 390 spectateurs par spectacle dans des arènes qui peuvent accueillir jusqu'à 12 000.personnes.
  • Beaucaire (30) : novillada des fêtes une demi-arène 2 000 spectateurs.
  • Pérols : l'Alliance Anticorrida obtient l'interdiction de la corrida prévue le 15 juillet 2023.

2022

  • Nîmes : Feria de Pentecôte, 80 000 spectateurs de moins depuis 2010 jusqu’en 2022. Une érosion de près de 40 % selon Midi Libre. Pour la feria des Vendanges, six corridas en 2021 et quatre corridas en 2022 avec 22 000 entrées pour une capacité de 52 000 places assises.
  • Bayonne : 22 859 entrées payantes pour 5 corridas dont la Goyesque bleue et 2 novilladas.
  • Arles : Feria du riz de septembre, cinq corridas en 2021 et plus que trois corridas en 2022.
  • Carcassonne (Aude), Gimont (Gers) et Samadet (Landes) jettent l’éponge.
  • Rodilhan (Gard) c'est confirmé : il n'y aura plus de corrida.

2021

  • Rodilhan : la traditionnelle corrida avec jeunes taureaux d'octobre n'a pas eu lieu. Aucune communication n'a filtré.
  • Nîmes : pour la feria des Vendanges, 26 000 entrées payantes pour six corridas et une capacité de 78 000 places assises
  • Alès : désertion du public : à peine 400 personnes dans les arènes du Tempéras pour le concours de la feria de printemps décalée au 15 août.
  • Arles : Corrida du 3 juillet, c'est un « taux de remplissage des arènes très décevant » selon Anthony Maurin, chroniqueur taurin chez Objectif Gard. Comprendre : échec cuisant. Les arènes de 12 500 places ont seulement accueilli 3 000 spectateurs pour 5 000 billets mis en vente.
  • Saint-Sever : la municipalité arrête sa traditionnelle corrida des fêtes de la Saint-Jean. Selon le comité des fêtes, l'organisation d'une corrida n'est plus rentable. Elle est remplacée par une course landaise.

2020

  • En 2020, la Covid-19 a précipité la chute des spectacles tauromachiques, privant les aficionados de la quasi-totalité des corridas. Les ferias ont été annulées et les mois phares de la saison marqués par l’absence de corridas. Les organisateurs n'ont pas réussi à remplir leurs arènes même avec des jauges restreintes. À Nîmes, pour la première corrida, avec un quota fixé à 5 000 personnes, les gradins ont enregistré moins de 3 000 amateurs. À Arles, pour la corrida de clôture, 3 500 entrées avec une jauge à 4 000 spectateurs.
  • Vergèze : la nouvelle municipalité a franchi le cap et décide de supprimer la feria du Rhôny. Elle sera remplacée par une Fête de Printemps qui ne comportera pas de spectacle sanglant.

2019

  • Nîmes : feria de Pentecôte, 42 300 entrées payantes pour 7 corridas et une capacité de 91 300 personnes... Au total, 6 500 de moins qu’en 2018. Pour la feria des Vendanges, 29 000 entrées payantes soit 1 000 de moins qu’en 2018.

2018

  • Nîmes : feria de Pentecôte, 48 800 entrées payantes dont 3 500 pour la corrida de clôture et 30 000 pour la feria des Vendanges, selon Midi Libre du 22 mai 2018. Simon Casas Production, délégataire des arènes de Nîmes, s'engage sur une fréquentation minimale de 72 900 spectateurs pour 14 spectacles taurins, qu'il s'agisse de corridas ou de courses camarguaises. C'est 7 000 spectateurs de moins qu'en 2017. Lire France Bleu

2017

  • Nîmes : feria des Vendanges : « Avec 28 000 spectateurs; pour une capacité de 65 000 places dans les arènes, les corridas ont enregistré des audiences à la limite de la confidentialité. » (Midi Libre, 19 septembre)
  • Béziers : « Aucune corrida n’a réussi à remplir plus d’une demi-arène. Une désaffection du public qui pose de nombreuses questions. Il est fort possible que le format de quatre corridas soit revu pour 2018. » (Midi Libre, 21 août)
  • Nîmes : 3 500 spectateurs pour la première corrida de la feria de Pentecôte et 4 000 pour la corrida de clôture. (Midi Libre, 06 juin)
  • Palavas, le Grau-du-Roi : après 16 autres villes du Sud, Palavas et le Grau-du-Roi abandonnent les corridas !

2016

  • Rieumes, une ville de sang disparaît de la carte ! Manque de spectateurs, donc de recettes, trop de frais et diminution des subventions... Il n'y aura donc plus de corridas en Haute-Garonne en 2016 !
  • Nîmes : la feria de Pentecôte enregistre une baisse sensible de la fréquentation : 62 105 billets vendus en 2015 contre 57 509 (Midi Libre, 21 mai).
  • Béziers : 25 % de baisse pour la feria d'août, par rapport à l’année précédente. Lire Midi libre.
  • Bayonne : la fréquentation des corridas s’établit à 25 461 entrées payantes soit une baisse de 17 % (délibération municipale).
  • Dax : deux corridas ont enregistré une baisse de fréquentation, ce qui a fait chuter les recettes de 51 790 € (délibération municipale).

2015

Alliance anti-corrida

  • Nîmes : Simon Casas, délégataire des arènes de Nîmes réduit le nombre de spectacles tauromachiques. Pour 2015, on passe de dix-huit corridas à treize, soit environ 30 % de moins (Midi Libre, 14/10/2014)
  • Pentecôte 2015 : deux corridas de moins qu'en 2014, et trois de moins qu'en 2012 !
  • Parmi les personnes interrogées par La Gazette, moins de monde déclare vouloir assister aux corridas : (10 % en 2015, pour 20 % en 2014).
  • Palavas : suppression d’une corrida (deux au lieu de trois) liée à la baisse de fréquentation de 2014.
  • Arles : à peine 3 500 spectateurs remplissaient l’amphithéâtre le lundi de la feria pascale.
  • Bayonne : la fréquentation des corridas s’établit à 30 877 entrées payantes (délibération municipale).
  • Hagetmau : le comité des fêtes a voté la suppression de la deuxième novillada piquée, rendez-vous traditionnel du lundi des fêtes d'Hagetmau. L'argument avancé est d'ordre budgétaire, avec un déficit accusé cette année sur les deux novilladas de la feria.

2014

  • Cazaubon (Gers) : la municipalité refuse de voter une aide financière pour combler un déficit de 7 000 €.
  • Nîmes : « On pourrait vendre plus mais il n'y a pas la demande » reconnait Simon Casas, délégataire des arènes de à propos de la feria de mai. Et celle des Vendanges n'a pas effacé la déception du Printemps : « Les arènes ont connu plusieurs entrées faibles » écrit Midi libre. La Coordination des clubs taurins nîmois évoque 8 000 spectateurs en moins, et des effectifs moindres dans les écoles taurines.
  • Béziers : on constate une baisse de 6 % dans la vente de billets pour les corridas d’août et le délégataire des arènes est forcé d’admettre : « Les organisateurs souffrent. Bayonne a enregistré seulement 8 000 entrées payantes pour deux corridas. »
  • Soustons : les festivités du Centenaire des arènes ont conduit à un déficit de 80 000 euros et la novillada de St-Paul-les-Dax n'aura pas lieu en 2015 !

La corrida sévit encore dans onze départements qui en tirent de la fierté et y voient un atout. Le tourisme est l’argument phare invoqué pour justifier la poursuite de traditions inacceptables. Or, vous et votre famille, avez le droit d'éviter les lieux où perdure la barbarie. Avec nous, et comme plus de 11 700 signataires, prenez la décision de ne plus alimenter le commerce de la souffrance et de la honte et dites-le aux élus des communes concernées sur villes-taurines.fr